deuxième printemps
Aux éditions Les petits matins
Songeant à cette phrase de Roland Barthes : « C’est l’Autorité du style, c’est-à-dire le lien absolument libre du langage et de son double de chair, qui impose l’écrivain comme une Fraîcheur au-dessus de l’Histoire. »
je me plais à penser que Ménop’ose (deuxième printemps) à sa manière rafraîchit la ménopause, en ce qu’il propose une exploration libre des mots, injonctions, refrains, assignations, qui lui sont habituellement liés.
Pareille à la minceur, la beauté, la jeunesse ou les capsules de café, la marque Ménopause a désormais son ambassadrice : Geneviève – Jeune vie en Ève –, au prénom éternel et combattant.
Geneviève traverse le livre et ses états, subit les injonctions sociales et mélancoliques faites aux femmes, mais expérimente aussi la réjouissante possibilité d’envoyer tout bouler.